contexte

La CERC Une Seule Santé Urbaine

La Chaire d’Excellence de Recherche du Canada, Une Seule Santé Urbaine est située au Campus Parc, à L’École de Santé Publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Elle est affiliée au Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP).

L’objet d’étude de la chaire se trouve à la rencontre du concept Une Seule Santé et du Mouvement des Villes en Santé de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Considère les santés des humains, animaux et écosystèmes comme étroitement liées. Cette approche intégrée vise à trouver un équilibre propice, pour l’optimisation de la santé de tous.

Reposent sur la mise en place de politiques publiques favorables à la santé et la qualité de vie, qui s’appuient sur des stratégies d’empowerment individuel et de participation citoyenne.

L’équipe de la chaire étudie les mécanismes de gouvernance en jeu à l’échelle de la ville, pour l’adoption d’une approche Une Seule Santé.

le programme

Chaire d’Excellence en Recherche du Canada

Depuis 2008, le Programme des Chaires d’Excellence en Recherche du Canada soutient les universités canadiennes, à travers le financement d’équipes de recherches, menées par des chercheurs et chercheuses de renommée mondiale, ambitieuses et innovantes.

Le programme, à travers un financement de 8 ans, allant de 4 à 8 millions de dollars, permet au Canada d’occuper sa place de chef de file, à l’avant-garde de l’innovation scientifique.

Le programme est administré par le Secrétariat des Programmes Interorganisme, à l’initiative conjointe du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, et des Instituts de recherche en santé du Canada

Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes, d’uniques écosystèmes, offrant tant de défis que de possibilités pour le bien-être et la santé de ses habitants et habitantes.

La CERC Une Seule Santé Urbaine mobilise de nombreuses disciplines et expertises dans l’analyse et la construction d’interventions pour rendre les villes plus agréables et favorables à la santé et au bien être.

Plus concrètement, les huit années de financement de la chaire sont tant d’opportunités d’explorer les mécanismes de gouvernance au sein de la ville, pour une démarche Une Seule Santé.

Des projets de différentes envergures et durées seront mis en place. Les opportunités seront saisies, et construites avec les partenaires, tant académiques que institutionnels, communautaires ou citoyens.

L’approche Une Seule Santé s’est originellement développée au cœur de la jungle, en réponse à la propagation des virus Ebola et Zika notamment, ainsi que dans l’industrie intensive, face aux épidémies de grippe aviaire ou fièvre Q. Elle s’intéressait principalement aux zoonoses et leur contrôle.

L’approche a évolué, considérant la santé de façon plus globale, dans une perspective planétaire et écoresponsable.

Dans cette continuité, à l’université de Montréal, l’Initiative Une Seule Santé mène, dans une perspective locale et globale, des actions et des collaborations en faveur de la santé des humains, des animaux et des écosystèmes.

L’École de Santé Publique de l’Université de Montréal (ESPUM), coordonne l’Initiative en Santé Urbaine. Elle réunit les expertises de différentes facultés afin de penser les villes à travers le prisme de la santé et du bien-être, tant physique que mental. Elle permet à des chercheurs et chercheuses des facultés de médecine vétérinaire, d’aménagement et de santé publique, de réfléchir de concert pour penser des solutions et interventions innovantes pour lutter contre les inégalités sociales et de santé, ainsi que les changements climatiques.

Ce contexte interdisciplinaire favorable a vu naître l’idée d’une CERC. Les collaborations et échanges précédents avec Evelyne de Leeuw en faisaient la titulaire idéale.

Au-delà de son expertise en science politique et santé publique, Evelyne est impliquée dans le mouvement des Villes en Santé depuis son lancement, et a longtemps été membre du groupe conseil Une Seule Santé pour l’Organisation Mondiale de la Santé.

Ainsi, grâce à une intense collaboration et la mobilisation des forces disponibles, en septembre 2023, la CERC a été lancée, rendant ainsi Une Seule Santé Urbaine très concrète, à l’université de Montréal.

La chaire offre un espace interdisciplinaire et collaboratif, réunissant des chercheurs et chercheuses de différentes disciplines ainsi que des partenaires institutionnels, communautaires et citoyens.

Grâce à un financement de 500 000$ annuels, pendant 8 ans, la chaire vise à étudier les processus de gouvernance en place pour une démarche Une Seule Santé dans la ville.

L’un des aspects cruciaux et fondateurs de la chaire est la cosmologie, l’étude des forces en place chez chaque individu pour le motiver à se mobiliser pour une cause: croyances, religions, convictions etc. Cet aspect assoit la singularité de la chaire, de réfléchir aux mécanismes de gouvernance individuels et communautaires dans une perspective Une Seule Santé.

Relevant du VRRDCI, la structure de gouvernance de la CERC se veut à la fois forte et proche du terrain, c’est-à-dire des préoccupations de la titulaire. Elle a pour objectif principal d’accompagner la titulaire de la CERC, ainsi que son équipe, dans les différents projets de la CERC. Quatre instances principales la composent: 

  • Le comité de gestion, responsable de la supervision du programme de la chaire, a pour rôle de veiller au respect des objectifs de la chaire dans la réalisation de ses activités.
  • Le comité scientifique s’assure que le programme de recherche de la chaire prenne appui sur différentes expertises présentes. Sa principale fonction est de conseiller la titulaire dans la réalisation de ses activités de recherche. Il conseille également le comité de gestion pour l’évaluation de la valeur scientifique des projets de recherche et de formation de la chaire.
  • Le comité consultatif autochtone assure une représentativité des points de vue des différentes nations autochtones. La CERC Une Seule Santé Urbaine est inspirée et guidée par les cosmologies autochtones, des Premières Nations, Métis et Inuits, qui représentent une forme fondamentale de la gouvernance. Les croyances et valeurs sont souvent ignorées dans les processus de gouvernance imposés par nos systèmes d’origine coloniale. La CERC Une Seule Santé Urbaine, tant dans sa programmation scientifique que son fonctionnement, souhaite considérer ces perspectives, qui doivent être entendues et explicitées dans la gouvernance de la CERC, pas seulement en tant que préoccupations EDI.
  • Une perspective mondiale est envisagée grâce à un mécanisme de consultation externe ponctuel. Evelyne de Leeuw bénéficie d’une assise internationale, et d’un réseau important auprès de nombreuses universités et partenaires parmi lesquels, l’Université of New South Wales (Sydney, Australie), la Transdisciplinary Academy (Allemagne), l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Union Internationale de Promotion et d’Éducation pour la Santé, le Swiss Center for Design and Health. Au besoin, ce réseau pourra être sollicité afin de répondre à des questions et enjeux spécifiques, ou pour des orientations au niveau de la programmation scientifique.

Consulter la structure de gouvernance

L’équipe scientifique, le «core team» de la chaire, réfléchit et élabore les mécanismes de gouvernance en place au sein de la chaire. Ses membres travaillent ensemble à développer une programmation scientifique cohérente, interdisciplinaire et équitable. Guidée par les différents comités, l’équipe scientifique reste moteur dans la prise de décision.

Pour le programme des Chaires d’Excellence de Recherche du Canada, l’Équité, la Diversité et l’Inclusion représentent une grande part des exigences.

Au sein de la chaire, l’EDI dépasse les obligations institutionnelles, animant la programmation et les orientations scientifiques des projets.

Profondément ancré dans la ville, œuvrant pour l’équité en santé, chacun des projets détient une part d’EDI, bien que pas toujours floquée en tant que telle.

La chaire souhaite questionner les mécanismes de gouvernance en place, tant au sein de la ville que de son institution. À travers des projets innovants, construits avec les communautés volontaires, en fonction de leurs préoccupations et objectifs, dans le respect de leurs rythmes et agenda.

L'équipe

Interdisciplinaire et éclectique

Evelyne de Leeuw

Titulaire de la chaire
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Noémie Harriet

Coordonnatrice Principale
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Cécile Aenishaenslin

Faculté de médecine vétérinaire
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Sebastien Lord

Faculté de l’aménagement
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Juan Torres

Faculté de l’aménagement
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Martin Trépanier

École Polytechnique
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Yves Terrat

Data scientist, Consortium en santé numérique
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Katherine Frohlich

École de santé publique de l’université de Montréal (ESPUM)
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Louise Potvin

ESPUM et directrice du Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP)
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Yan Kestens

École de santé publique de l’université de Montréal (ESPUM)
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Michèle Bouchard

École de santé publique de l’université de Montréal (ESPUM)
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Lina Mego

Stagiaire post-doc
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Antoine Boudreault LeBlanc

Stagiaire post-doc
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Manon Boiteux

Étudiante au PhD
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Alexandre Beaudoin

Étudiant au PhD
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Taichi Saito

Étudiant à la maîtrise
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Maria Laura Guerrero Balarezo

Étudiante au PhD
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Christiane Ndedi Essombe

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Valentina Donati

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Pierre Boris N’nde Takukam

Auxiliaire de recherche
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Federico Roncarolo

Conseiller Principal de Recherche
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Sonia Daly

Coordonnatrice principale
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Zoé Poirier Stephens

Coordonnatrice principale
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Anne-Sophie Jean-Charles

Coordonnatrice de recherche
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Evelyne de Leeuw

Titulaire de la chaire

Evelyne de Leeuw est la titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada, Une Seule Santé Urbaine, à l’Université de Montréal, et chercheure associée à l’Université de la Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.

Professeure à l’École de Santé Publique (ESPUM), et chercheure régulière au Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP) de Montréal, elle étudie principalement les déterminants de la santé en contexte urbain, notamment les interactions entre la nature, les humains et leur écosystème.

Conseillère scientifique pour le groupe technique et consultatif (TAG) Une Seule Santé de l’OMS, elle intervient depuis ses débuts dans le Mouvement des Villes en Santé, en contribuant notamment à leur évaluation.

Evelyne a enseigné et contribué à la mise en place d’Écoles en santé publique à travers le monde, du Kazakhstan au Salvador, et publié plus de 400 articles scientifiques révisés par ses pairs et paires, une demi-douzaine d’ouvrages scientifiques ainsi que trois romans.

Noémie Harriet

Coordonnatrice Principale

Noémie est la coordonnatrice principale de la chaire. Elle détient deux maîtrises, en science politique et en santé publique, ainsi qu’un certificat en évaluation. Ces dix dernières années, elle a travaillé auprès de populations vulnérabilisées, dans des programmes de réduction des méfaits et de promotion de la santé, dans différents contextes (prisons, banlieues française, espace d’accueil pour les personnes usagères de drogues par Injection et inhalation). Après avoir travaillé dans la recherche au CRCHUM, en toxicomanie, elle rejoint l’Université de Montréal, et la coordination de la CERC. 

Responsable du volet “Équité, Diversité, Inclusion”, elle travaille notamment sur l’accueil et le développement d’un contexte favorable et sécuritaire pour l’ensemble de l’équipe de la chaire. Une part de sa mission est de faciliter et favoriser l’accès à la chaire aux personnes qui n’en auraient pas forcément eu l’occasion.

Cécile Aenishaenslin

Faculté de médecine vétérinaire

Cécile Aenishaenslin (DVM, MSc, PhD) est vétérinaire, épidémiologiste et a une formation post-doctorale en recherche interventionnelle. Ses travaux se concentrent sur le développement et l’évaluation des interventions, programmes et politiques qui appliquent une approche « Une seule santé » pour la prévention et le contrôle des maladies zoonotiques et de l’antibiorésistance. Elle privilégie les approches de recherche participatives auprès des communautés et des décideurs et utilise une méthodologie mixte, intégrant des approches quantitatives (devis et méthodes épidémiologiques) et qualitative. Ses principaux projets actuels portent sur la prévention de la maladie de Lyme, la surveillance de l’antibiorésistance et les zoonoses dans l’Arctique canadien. Elle est directrice du Laboratoire Une Seule Santé et membre du GREZOSP.

Sebastien Lord

Faculté de l’aménagement

Sébastien Lord possède une formation pluridisciplinaire allant de l’urbanisme (B.Sc., 1996) à l’architecture (M.Sc., 2004) et à l’aménagement du territoire (Ph.D., 2009). Sa thèse, qui porte sur le vieillissement en banlieue, a reçu le prix du mérite en études sur l’habitation de la SCHL. Après quatre années passées au Luxembourg Institute of Urban Research (auparavant CEPS/INSTEAD) comme chargé de recherche, il a intégré l’équipe de l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage en 2012. Il est depuis janvier 2019 directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge sur le développement urbain et immobilier. Ses enseignements et recherches portent sur les rapports entre la mobilité quotidienne, les choix résidentiels et les modes de vie, ainsi que sur les impacts des changements sociodémographiques, comme le vieillissement et l’immigration, sur l’évolution des territoires, de l’habitat et des politiques d’aménagement et de logement.

Juan Torres

Faculté de l’aménagement

Juan Torres est urbaniste et professeur titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. Diplômé en architecture et en urbanisme, le travail de recherche de Juan Torres porte sur le design urbain, particulièrement en ce qui a trait aux déterminants environnementaux de la mobilité quotidienne des enfants et à la participation des jeunes à l’aménagement de leur milieu de vie. Ce travail se déploie sur deux terrains principaux, soit les régions métropolitaines de Montréal (Canada) et de Guadalajara (Mexique), avec la collaboration d’organismes locaux, comme Espace MUNI et plusieurs municipalités.

Martin Trépanier

École Polytechnique

Martin Trépanier est ingénieur civil et professeur titulaire au département de mathématiques et de génie industriel à l’École Polytechnique de Montréal.  Il est titulaire de la chaire en transformation du transport.  Il participe à plusieurs projets de recherche touchant les systèmes de transport intelligents, la mobilité urbaine, la planification des transports, la logistique opérationnelle, la fouille de données et l’utilisation des grands ensembles de données.  Depuis janvier 2019, il est directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT). 

Yves Terrat

Data scientist, Consortium en santé numérique

Après des études en biodiversité génétique et en histoire des sciences à Paris, Yves s’est intéressé à la microbiologie environnementale et humaine à travers plusieurs post-doctorats et s’est spécialisé dans l’analyse des jeux de données massifs issues des techniques de séquençage haut-débit. Depuis 2021, il s’intéresse également au développement d’outils d’intelligence artificielle dans le domaine de la santé. Il est également un membre actif des projets « Une Seule Santé » à l’université de Montréal pour le traitement des données et participe, en tant que chercheur du « core team », à la nouvelle chaire d’excellence de recherche « Une Seule santé urbaine » dirigée par la professeure Evelyne de Leew.

Katherine Frohlich

École de santé publique de l’université de Montréal (ESPUM)

Katherine (Kate) Frohlich est professeure à l’École de santé publique (ESPUM), ainsi qu’associée de recherche au Centre de recherche en santé publique (CReSP) à l’Université de Montréal. Elle est co-titulaire de la Chaire Myriagone McConnell-UdeM sur la mobilisation des connaissances chez les jeunes avec des collègues de la Faculté des arts et des sciences de l’UdeM. Kate est également directrice scientifique de l’Institut de la santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada depuis le 1er septembre 2023.

Louise Potvin

ESPUM et directrice du Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP)

Louise Potvin est professeure titulaire au Département de Médecine sociale et préventive à l’École de Santé publique de l’Université de Montréal.  Elle est Directrice scientifique du Centre de recherche en santé publique. Elle est titulaire de la Chaire de Recherche du Canada sur les Approches communautaires et les inégalités de santé. Ses recherches concernent les interventions communautaires en prévention et le rôle des conditions de vie dans la production et la reproduction des inégalités sociales de santé. Elle a dirigé ou co-dirigé la publication de 11 anthologies et 12 numéros thématiques de revues spécialisées, et publié plus de 350 articles, chapitres de livre, éditoriaux et commentaires.  Elle a été Rédactrice-en-Chef de la Revue canadienne de santé publique de 2014 à 2023. Elle est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé. Elle est récipiendaire du Prix Acfas Pierre-Dansereau 2017, du Prix Pionnier 2019 de l’Institut de santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada, et de la Médaille R.D. Defries 2021 décernée par l’Association canadienne de santé publique en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle au domaine de la santé publique.

Yan Kestens

École de santé publique de l’université de Montréal (ESPUM)

Yan Kestens est professeur titulaire au département de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et chercheur au Centre de recherche en santé publique (CReSP), où il dirige le SphereLab. Son programme de recherche porte sur la transformation des villes pour améliorer la santé et l’équité. Par le biais d’un ensemble de méthodes innovantes et participatives, ses travaux cherchent à mieux comprendre le rôle des déterminants environnementaux et sociaux du système complexe de la santé urbaine, et ainsi soutenir la mise en place d’interventions réussies.

Michèle Bouchard

École de santé publique de l’université de Montréal (ESPUM)

Michèle Bouchard détient un  Ph.D. en Santé publique – option Toxicologie de l’environnement de l’Université de Montréal. Professeure titulaire au Département de santé environnementale et au travail de l’ESPUM, Michèle Bouchard est également titulaire de la Chaire d’analyse et de gestion des risques toxicologiques ainsi que chercheuse régulière à l’IRSPUM.

Lina Mego

Stagiaire post-doc

Antoine Boudreault LeBlanc

Stagiaire post-doc

Antoine est  diplômé en écologie (M.Sc.) et en bioéthique (Ph.D.). Il s’intéresse au transfert de connaissances, aux relations de traduction et aux interactions épistémologiques entre la biologie et l’éthique, ainsi qu’entre la Science et les politiques. Il se spécialise dans l’éthique de la gouvernance et l’écosociologie des laboratoires appliquée à la gestion des données, aux réseaux multi-acteurs, aux consortiums interdisciplinaires et à la violence épistémologique. 

Il entame une recherche postdoctorale IVADO (2024) à l’Université McGill dans The Neuro (Blake Richards, LiNC LAB) avec la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la santé urbaine (Evelyne de Leeuw) à l’Université de Montréal et avec la Chaire de recherche sur la justice sociale et l’intelligence artificielle (Anne-Sophie Hulin) à l’Université de Sherbrooke. 

Ses recherches portent sur les questions de santé, d’agriculture et d’écologie liées à la gouvernance des biens communs (y compris les biens, les données et les connaissances) et sur le défi que représente la construction stratégique et éthique des communautés de pratique interdisciplinaires tissées à grande échelle. Il est actuellement chargé du cours Éthique, santé et mégadonnées (2020 à ce jour) à l’Université de Montréal et éditeur de la Revue canadienne de bioéthique. Il a été associé de recherche à l’Université Simon Fraser pour le projet de Carte cellulaire pour l’intelligence artificielle (CM4AI) du programme Bridge2AI financé par les National Institutes of Health (2022-2023) et scientifique en résidence au ministère québécois de la Cybersécurité et du numérique (2023-2024), où il a travaillé sur la conceptualisation de l’éthique du développement et de la gouvernance de l’IA.

Manon Boiteux

Étudiante au PhD

Candidate au doctorat: Évaluer l’utilisation de la science participative comme outil de surveillance et d’amélioration des connaissances et comportements face aux risques de MTT et à la conservation de l’écosystème de parcs périurbains au Québec.

Alexandre Beaudoin

Étudiant au PhD

Il est titulaire d’un baccalauréat en biologie de l’Université de Sherbrooke (UdeS) et d’une maîtrise en environnement et développement durable avec spécialisation en gestion de la biodiversité de l’Université de Montréal (UdeM). À la fin de ses études, il a reçu la médaille de bronze du lieutenant-gouverneur du Québec ainsi que la bourse d’études en environnement de l’UdeM. Il a travaillé comme naturaliste pendant plus de 10 ans et a toujours privilégié la transmission des connaissances à la prochaine génération. Entrepreneur en série dans le domaine de l’économie sociale, il a fondé en 2012 la coopérative Miel Montréal (apiculture urbaine), maintenant connue sous le nom de Polliflora. Il a poursuivi ses études tout en travaillant comme conseiller en biodiversité à l’Unité de développement durable de l’UdeM de 2012 à aujourd’hui.

En 2019, il obtient une deuxième maîtrise en socio-écologie au Laboratoire d’économie environnementale de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), où il se spécialise dans la gouvernance des corridors écologiques urbains. En 2021, il complète un microprogramme de 2e cycle en Conseil stratégique en environnement à l’UdeS. Parallèlement, il fonde Éco-pivot, une firme de consultation en biodiversité urbaine dont la mission est de reconnecter la nature à la  ville. Instigateur des Projets éphémères de l’UdeM, situés près du campus MIL, et du Corridor écologique Darlington, il a acquis une expertise dans la transformation écologique des villes, notamment par le biais de la recherche-action.

Pour documenter toutes ces initiatives, il travaille actuellement à son doctorat en recherche-action dans le cadre du programme Ph. D. interdisciplinaire en aménagement de l’UdeM, en collaboration avec la Chaire en paysage de l’UdeM et la Chaire d’action en urgence climatique de l’INRS, Sylvain Paquette et Sophie van Neste. En 2024, il a participé à la délégation québécoise de la Tournée des chercheurs, sélectionnée par le Consulat général de France au Québec. Alexandre est également chargé de cours en gestion de la biodiversité dans le cadre du programme d’études supérieures en environnement et développement durable.

Taichi Saito

Étudiant à la maîtrise en environnement et développement durable, avec spécialisation en enjeux sociaux et gouvernance. Je travaille sur les effets de la gouvernance urbaine sur la santé dans le contexte des villes verticales. Je m’intéresse à l’écologie politique.

Maria Laura Guerrero Balarezo

Maria Laura Guerrero Balarezo est architecte à l’université de Cuenca-Equateur, titulaire d’un master en recherche de l’University   College London en design spatial : Architecture et villes. Elle est  actuellement candidate au doctorat à l’École polytechnique de Montréal, dans le cadre d’un projet sur le genre et les transports urbains au Canada. Elle s’intéresse beaucoup à l’analyse des configurations spatiales, au comportement humain dans l’espace urbain, aux impacts sociaux de la politique urbaine, ainsi qu’à la cartographie et aux données géospatiales.

Christiane Ndedi Essombe,

Conseillère de recherche

Chris (elle) est une afro-cosmopolitaine: pas vraiment d’ici ou de là, elle vit et interroge les manifestations du statu quo colonial où qu’elle se trouve. Chris a une maîtrise en santé publique de l’École de Santé Publique de l’Université de Montréal et un doctorat en psychologie de l’Université de la Ville du Cap (Afrique du Sud). Elle a travaillé avec plusieurs communautés en situation de marginalisation telles que les personnes migrantes à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, les survivant.e.s du conflit armé de Colombie et les demandeur.euse.s d’asile à Montréal. Ses recherches portent sur la colonialité et ses manifestations dans différents contextes sociaux. Chris parle français, anglais, espagnol, portugais, catalan et swahili, et est généralement la personne qui manque son arrêt de bus parce qu’elle est plongée dans un livre.

Valentina Donati

Diplômée d’un baccalauréat en géographie ainsi que d’une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval, Valentina est une jeune professionnelle possédant un parcours multidisciplinaire ayant touché les thématiques aussi diversifiées que celles de la géographie physique (climatologie, paléogéographie, biogéographie), sociale (mobilité, migrations, culturelle, sens de l’espace). Dans le cadre de son essai-projet de maîtrise, elle et ses collègues se sont penchés sur les approches créatives de l’espace public à travers une perspective exploratoire de co-création “in situ” et avant-projet permettant de remettre en question, et en perspective, les dynamiques de pouvoir associées à l’aménagement de nos milieux de vie et la place qu’occupe le besoin du citoyen dans cette planification territoriale.

Ses différentes expériences, notamment à titre d’auxiliaire pour la mise en place d’un Réseau international Étudiant pour le Climat ainsi que du premier Sommet UniC, d’analyste en mobilité durable pour la firme Vecteur 5, et de stagiaire professionnelle à l’Institut Inter-Américain de Coopération pour l’Agriculture (IICA) au sein du Climate Action Program lui ont permis d’évoluer dans une multiplicité de milieux et de développer de vastes compétences qui passent par celles de l’animation à la mobilisation de connaissances, de la récolte et l’analyse de données, la recherche et la rédaction, au développement de partenariats et à l’organisation d’évènements variés.

Au sein de la nouvelle Chaire, elle apportera son bagage varié afin de supporter le développement de projets de recherche qui se veulent de réels vecteurs de changements en s’inscrivant dans le concept d’Une Seule Santé Urbaine désireux de surpasser les silos des disciplines scientifiques mobilisées au bénéfice de la santé des citoyens, des animaux et des écosystèmes.

Pierre Boris N’nde Takukam

Auxiliaire de recherche

Pierre Boris N’nde Takukam est auxiliaire de recherche à la Chaire d’excellence en recherche du Canada, Une Seule Santé Urbaine. Inscrit à l’école de santé publique de l’Université de Montréal, il achève actuellement une maîtrise en santé publique, option promotion de la santé. Il est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université Laval où il a travaillé comme assistant d’enseignement et professionnel de recherche. Ses travaux ont porté sur les villes, l’ethnicité, les représentations et rationalités communautaires et humanitaires liés aux dynamiques urbaines. Il a enseigné dans plusieurs universités camerounaises, a agi comme consultant en évaluation de projet et programme internationaux notamment au Cameroun et au Burkina-Faso et a collaboré en recherche humanitaire sur des terrains sensibles avec la Fondation Croix-Rouge française. Très familier avec la recherche qualitative et l’ethnographie en particulier, il s’intéresse de plus en plus aux aspects culturels et des pratiques communautaires en santé des populations en privilégiant les approches ontologiques et cosmogoniques.

Federico Roncarolo

Conseiller Principal de Recherche

Médecin de formation et titulaire d’un doctorat en santé publique, Federico est l’auteur de plusieurs publications, principalement dans le domaine des inégalités sociales et sanitaires ainsi que de la sécurité alimentaire.

Ses champs d’intérêt sont les suivants : une seule santé, la lutte contre la pauvreté, la recherche interventionnelle en santé des populations, les approches intersectorielles, le développement communautaire, l’évaluation des interventions communautaires, la promotion de la santé, la sécurité alimentaire, les déterminants sociaux de la santé, les inégalités sociales en matière de santé, la prévention des maladies chroniques et les approche de la santé par milieu.

Sonia Daly

Collaboratrice - Coordonnatrice principale

Sonia est coordonnatrice principale du projet de recherche-intervention Changer les règles du jeu. Elle termine son doctorat en psychologie communautaire et s’intéresse aux rôles des municipalités pour soutenir le développement des enfants. Précédemment, elle a travaillé au sein de l’étude Grandir au Québec ainsi que dans le projet Avenir d’enfants. Passionnée de collaboration et de petite enfance, elle accompagne depuis près de 20 ans des intervenants, des organisations et des décideurs de différents secteurs d’activité dans l’action et la prise de décisions en faveur du bien-être des familles et des enfants.

Zoé Poirier Stephens

Collaboratrice - Coordonnatrice principale

Zoé est coordonnatrice au SphereLab et directrice de recherche pour INTERACT, une collaboration pancanadienne de chercheurs, de professionnels et de membres de la communauté visant à évaluer l’impact des transformations urbaines sur la santé et l’équité. Ce projet vise à mobiliser des données probantes pour appuyer les acteurs locaux vers l’aménagement de villes plus saines et plus équitables au Canada.

Avant de se joindre à l’équipe du SphereLab, elle a travaillé en communications et recherche politique, puis au sein d’un organisme communautaire sur des questions de développement local. Détentrice d’une maîtrise en urbanisme, Zoé aime penser aux différentes façons que l’aménagement de nos villes peut influencer notre santé, notre bien-être et l’équité. Comme professionnelle de recherche, elle mobilise des experts autour de priorités de recherche, rédige des articles et des demandes de subvention, intègre les parties prenantes dans la recherche et imagine de nouvelles façons de partager les résultats de recherche avec le grand public.

Anne-Sophie Jean-Charles

Collaboratrice - Coordonnatrice de recherche

Coordonnatrice à la recherche à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et coordonnatrice de l’initiative interfacultaire en santé urbaine. 

Après avoir travaillé en persévérance scolaire, mais aussi dans le tourisme, elle entreprend des études en gestion et développement durable à HEC Montréal. À la suite de son stage de fin d’étude qu’elle réalise à l’Université de Montréal au Laboratoire d’innovation Construire l’avenir durablement (CLAD), elle démarre en 2021 son mandat actuel à l’ESPUM qui consiste à accompagner des projets de type recherche intervention, mais aussi soutenir la mobilisation, valorisation et transfert de connaissances en santé publique.