Reposent sur la mise en place de politiques publiques favorables à la santé et la qualité de vie, qui s’appuient sur des stratégies d’empowerment individuel et de participation citoyenne.
Cécile Aenishaenslin (DVM, MSc, PhD) est vétérinaire, épidémiologiste et a une formation post-doctorale en recherche interventionnelle. Ses travaux se concentrent sur le développement et l’évaluation des interventions, programmes et politiques qui appliquent une approche « Une seule santé » pour la prévention et le contrôle des maladies zoonotiques et de l’antibiorésistance. Elle privilégie les approches de recherche participatives auprès des communautés et des décideurs et utilise une méthodologie mixte, intégrant des approches quantitatives (devis et méthodes épidémiologiques) et qualitative. Ses principaux projets actuels portent sur la prévention de la maladie de Lyme, la surveillance de l’antibiorésistance et les zoonoses dans l’Arctique canadien. Elle est directrice du Laboratoire Une Seule Santé et membre du GREZOSP.
Il entame une recherche postdoctorale IVADO (2024) à l’Université McGill dans The Neuro (Blake Richards, LiNC LAB) avec la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la santé urbaine (Evelyne de Leeuw) à l’Université de Montréal et avec la Chaire de recherche sur la justice sociale et l’intelligence artificielle (Anne-Sophie Hulin) à l’Université de Sherbrooke.
Ses recherches portent sur les questions de santé, d’agriculture et d’écologie liées à la gouvernance des biens communs (y compris les biens, les données et les connaissances) et sur le défi que représente la construction stratégique et éthique des communautés de pratique interdisciplinaires tissées à grande échelle. Il est actuellement chargé du cours Éthique, santé et mégadonnées (2020 à ce jour) à l’Université de Montréal et éditeur de la Revue canadienne de bioéthique. Il a été associé de recherche à l’Université Simon Fraser pour le projet de Carte cellulaire pour l’intelligence artificielle (CM4AI) du programme Bridge2AI financé par les National Institutes of Health (2022-2023) et scientifique en résidence au ministère québécois de la Cybersécurité et du numérique (2023-2024), où il a travaillé sur la conceptualisation de l’éthique du développement et de la gouvernance de l’IA.
Il est titulaire d’un baccalauréat en biologie de l’Université de Sherbrooke (UdeS) et d’une maîtrise en environnement et développement durable avec spécialisation en gestion de la biodiversité de l’Université de Montréal (UdeM). À la fin de ses études, il a reçu la médaille de bronze du lieutenant-gouverneur du Québec ainsi que la bourse d’études en environnement de l’UdeM. Il a travaillé comme naturaliste pendant plus de 10 ans et a toujours privilégié la transmission des connaissances à la prochaine génération. Entrepreneur en série dans le domaine de l’économie sociale, il a fondé en 2012 la coopérative Miel Montréal (apiculture urbaine), maintenant connue sous le nom de Polliflora. Il a poursuivi ses études tout en travaillant comme conseiller en biodiversité à l’Unité de développement durable de l’UdeM de 2012 à aujourd’hui.
Sonia est coordonnatrice principale du projet de recherche-intervention Changer les règles du jeu. Elle termine son doctorat en psychologie communautaire et s’intéresse aux rôles des municipalités pour soutenir le développement des enfants. Précédemment, elle a travaillé au sein de l’étude Grandir au Québec ainsi que dans le projet Avenir d’enfants. Passionnée de collaboration et de petite enfance, elle accompagne depuis près de 20 ans des intervenants, des organisations et des décideurs de différents secteurs d’activité dans l’action et la prise de décisions en faveur du bien-être des familles et des enfants.
Après avoir travaillé en persévérance scolaire, mais aussi dans le tourisme, elle entreprend des études en gestion et développement durable à HEC Montréal. À la suite de son stage de fin d’étude qu’elle réalise à l’Université de Montréal au Laboratoire d’innovation Construire l’avenir durablement (CLAD), elle démarre en 2021 son mandat actuel à l’ESPUM qui consiste à accompagner des projets de type recherche intervention, mais aussi soutenir la mobilisation, valorisation et transfert de connaissances en santé publique.